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Soral, la virilité et la virulence

Venehon

04 avril 2019



Par combien de tentatives notre dissident dégarni à t-il voulu se comparer au fier chevalier Bayard ? Implorant à la caméra la légitimité d'un honneur perdu avec lequel il pensait avoir renouer. Ceux qui se souviennent encore de ces phrases, et qui ont pu voir les manières qu'il à toujours eu de chercher à ridiculiser les hommes de moindres constitutions, comprendront qu'il ne saura jamais revenir d'une ascendance aussi honorable.

Autrefois les chevaliers s'affrontaient par des castes ; jamais aucun autre homme n'était convié à être un adversaire sans la peine qu'il se saurait donner à devenir au moins un égal. Il fallait que chaque hommes soient entraînés à l'équitable, et que chacun soient équipés sans trop de dissemblances - afin que le combat puisse être jugé entièrement honorable.

C'était ainsi que l'on accomplissait des honneurs - et, il suffit bien d'avoir lu le Perceval de Chrétien de Troyes pour s'en convaincre : ce que n'a jamais fait le Sieur Soral qui ne lira sa vie entière, rien d'autre que les surfaces de livres et seulement quelques-pages.

Aussi, quand il nous rappelle son obsédante histoire du Goliath, et qu'il veut bien nous dire que David était un lâche, il omet de rajouter que Goliath ne répondait pas aux codes des chevaliers de la trempe de Bayard, et qu'il puisse s'aguerrir d'un duel à ce point sans adversité ; fallait-il que ce Goliath par qui Soral verrait alors la figure d'un Goyliath et par David, la figure pleinement fautives selon lui de ces sous-jacents de Juifs qui se permettaient, tant ils n'étaient pas des hommes, de renverser ainsi une règle de bon procédé : fallait-il que notre Goliath du mètre 90 soit bien un lâche en lui-même, pour aimer à ce point qu'il soit vainqueur d'un obstacle sans plus de périls.

Ce n'était pas à l'honneur de Bayard s'il avait été un seul jour ce Goliath. A l'époque de ce géant frondé dans le visage ; il n'y avait aucun code d'aucune tenue - c'était à ce point l'ignominie que nous étions permis de combattre aussi inégalement. Nous étions chez les barbares.

C'est ainsi que Soral apprécie sa violence, il ne l'apprécie pas dans un ordre duellique, dans un respect de lois et de règles, et dans le sacrilège de l'outrepassement : mais il l'aime ainsi désincarnée de toute sa forme occidentale, il l'aime la plus litigieuse, la plus infâme et combien de fois ne l'a t-on pas vu chercher les noises, trouver les gnons aux visages et aux corps d'hommes bien gringalets. Il aime la violence anarchique, la loi du plus fort. Et ce n'est pas cela Bayard, la Chevalerie ce n'est pas la loi du plus fort - c'est celle du plus grand mérite. Il n'y a aucun mérite à ce qu'un homme ait à son bras un couteau, tandis qu'un autre n'en aurait pas un - comment pourrait-il se targuer d'être victorieux si ce n'est par cette étoffe de l'esprit qu'il aurait à légal d'Alain Bonnet : l'amour de la violence par la barbarie.

C'est pourquoi, sa complaisance est infinie dans une société musulmane dont il ne sait qu'adorer les virils ; cet homme, dégarni sans office pour que l'on puisse à jamais reconnaître la musculature de son crâne : ne saura jamais apprendre la nuance à moins qu'un homme à sa carrure lui apprenne en caressant son âme par des coups de semonce ; que la virilité n'est pas la virulence.

Nous connaissons notre mesure, notre force, nous sommes des virils. Nous ignorons notre mesure et pire que cela, nous sommes contentés d'avoir dominé un de ces hommes les plus décharnés au monde, sous prétexte qu'il soit un homme - et nous voilà devenue des virulents. A cette différence des esprits, nous jugeons deux appréciations des Mâles selon deux cultures : l'homme occidental est viril, l'homme du moyen-orient est un virulent.


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