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MASTURBEZ SON PROCHAIN

Venehon

28 mai 2021



Un ami, j'y repense, écrivain d'un seul livre me disait un jour sur l'air d'une confidence : « Je ne peux pas être amoureux des noires, je ne les trouve pas belles. »

Je n’acquiesçais pas alors, il me laissait pensif jusque tard dans la nuit. Et puis ses mots vinrent me rendre une félicité ; enfin, pensais-je – j'étais sortie de ce lot qui m'allait droit au cœur ; il était avec moi comme de ces hommes qui ne peuvent pas aimer les non-blanches. Ni arabe, ni rien, ni chinoise ; toute cette discipline du monde qui voulait nous tenter parmi nos voisins me laissait ainsi que lui ; aussi indifférent et bientôt résolu des goûts que je n'avais pas, des préférences qui me donnait des soucis de galant ; des yeux bleus pour toujours introuvables, verts ou de couleurs chez les femmes africaines.

Par la littérature ; je m'émerveillais à l'association d'une « peau laiteuse » ; ainsi, liant la synesthésie à l'amour ; une femme à la peau blanche avait à sa seule contemplation bien des égards pour narrer mon envie ; sa vue me rendait devant un ruisseau ; allait dans mes yeux et face à elle, à sa peau blanche prise aux frissons tout en haut d'une montagne – c'était en fait cette forme de blancheur qu'ont les brouillards, les rosées matinales – ou lorsque la pluie va s'écouler n'importe où et que la goutte à muer sa teinte pour se blanchir – que j'entrevoyais.

Toutes ces femmes blanches, je l'ai vu ; parmi celle que souvent j'ai pu regarder qui marchaient, ou bien assises je ne sais où ; sur un banc, un muret – qui attendaient, manger, parlez ainsi comme d'une vie commune – ont, lorsqu'avec beaucoup de peine et par la déflagration de leur pudeur innée ; laissaient voir un léger bout de leur cheville, de leur bas du dos, de leurs épaules et bras – une peau double, qui pourraient, je ne sais comment changeait et se morfondre innocemment dans de nombreux décors ; cette peau blanche m'a donnait souvent l'impression que subsistait intérieurement en elle ; comme ces illusions par lequel devant nous autres, un caméléon peut changer ses pigments. Dans sa métamorphose il y a pour notre entendement ce coté ambigu que je retrouve dans la peau des femmes blanches ; et dans celui de certains homme non encore dépréciaient par le poil trop noir des adultes. Un homme d'âge, roux, ou blond – aura pour moi, malgré sa pilosité la même ambiguité caméléone dont j'ai parlé au dessus.

Tout devrait partir de là ; de la beauté d'une peau, de son encolure historique - mais il y a fort à parier que la gauche des satyres ; voulant mâter sa part de famille, parjurer tout ce qu'il y avait de père, de mère, de parenté ; fort à parier que son sens historique s'est élever comme lorsqu'elle vient à bander devant une jolie croupe qui lui fait un désir.

L'immigration arabe nous à montrer ses organes bien ouverts à toute l'humanité ; ayant, ses singes homosexuels de gauches ; tant le cul plus humain que l'esprit !

« Le racisme envers tout ce qui n’était pas blanc se développait dans une communauté qui a été créée sur des concepts de dilution, dans le joli sens de mélange. Le fait d’être gay nous rapprochait naturellement, à travers le sexe, des gays qui n’étaient pas comme nous: les arabes, les noirs, les prolos, les hommes différents, sourds ou muets, Parisiens ou provinciaux, Français ou étrangers. À travers eux, on apprenait quelque chose. C’était ça, mon homosexualité. La possibilité de dépasser les barrières créées par la société, précisément parce que nous avions les mêmes désirs. »

La dilution ! C'était là donc leur si joli mot ; moudre tout ce qu'il pouvait de nations, d'individus – de cultures, pour qu'enfin une bonne fois et sans moindre frais que celui d'une promenade à cul nu – ils puissent, dans un parc la nuit – faire prendre des vacances, permettre l'exotisme à leur arrière-train.

Les mêmes aujourd'hui qui ne sont pas revenues ; qui exigent toujours la majoration des minorités – n'ont pas compris, et le disant je ne dis rien : qu'égaliser le nombre d'immigrés et d'autochtones ; c'est faire disparaître, c'est diluer les concept d'immigrés et d'autochtone ; c'est annuler toute cultures, toute nations – à terme tout homme, et tout apprentissage sexuel.

Une société irrémédiablement manigancer à l'aune d'une masturbation élective ; ce n'est plus rien de muséal ; adieu à toutes ses peintures, toutes ses fresques ; à tout ses opéras italiens ; où les castras donnaient beaucoup d'élans amoureux à tant d'homosexuel.

Je me souviens encore d'un temps où les homosexuels de France n'avait pas à leur front la parodie politique ; ses achriens se sentaient des élus ; ils reconnaissaient par eux-même la grande gentillesse, à la fois le grand génie de leur sexualité ; ils invoquaient Proust et Léonard de Vinci – et cela leur suffisait à paraître de grand-hommes. Même les salissures de Genet, lorsque des policiers trouvaient dans ses poches des tubes de vaseline ; même cela, donnait un sentiment d'élégance et lorsque l'un d'eux était méchamment tabassé ; c'était le début d'un martyr pour les anges.

Il y avait à voir son amant sur un lit d'hôpital aussi fortement les extases de Genet à voir marcher sur une corde tendue son funambule ; le même désir de déséquilibre, de bord-du-gouffre.

Toute une vie de fardeau ; de criminalité vis à vis de l'ordre – donnaient à leur relation, parfois tus, parfois révélés ; des vagues, des non-dits, des forces et des regrets.

Aujourd'hui que l'ère est celle du coming-out ; nom immonde - que l'opinion à murer tout ses précipitants au martyr ; que l'homoséxualité est devenue une norme, et sur quelques crânes une mode ; beaucoup de natures irrévocables, trop forte à la vulgarité des sous-hommes qui vagissent dans les rues un drapeau dans les mains ; s'en sont allé, ont fait veuvage parfois même de tout leur fantasme, et le désir autosexuelle, à la base de toutes les homosexualités s'est sûrement déprimé, à finit par s'éteindre. Ils n'ont plus vu en l'autre leur grand désir d'être préféré à d'autres.

Il faut dire aussi que chez ses homosexuels déçu ; la barbarie de certains immigrés, leur trop-mécanique sensualité ; à donner bien du remord de s'être livré ainsi que princesse à des ogres qui n'attendaient que leur propre jouissance. L'autre, bientôt, comme je le dirais à la suite – à remplacer la propre altérité des blancs ; dans les parcs, ainsi, la nuit tombée – on entendait parlait d'aventures avec des étrangers plutôt qu'avec certaines personnes – la reconnaissance sexuelle disparue, l'appareil de supplantation mis en face de leur propre effigie qu'elles pensaient inaliénables ; ses natures autosexuelles se sont enfuies ; quid de toutes ses préférences anatomiques, quid de toute la recherche du corps parfait ; l'autre, l'étranger à dévier bien des yeux de traîtres pour y insérer cette fausse majuscule qu'est la découverte, l'expérience.

Si l'on devient homosexuelle, c'est par un trop grand amour de la femme, une adoration ; et donc par un désir de ressemblance, de mimétisme ; c'est aussi par une injustice à ce désir toujours insatisfait chez les hommes qu'est la suprême cajolerie, la dernière possibilité de caresse, ce désir de possession final par une sodomie.

L'homosexuelle parodiant la femme ; se met à la recherche de l'assouvissement – une grande partie de sa tête déjà comble de toute les autres caresses ; il ne recherche que cette dernière médaille et s'en va brandir sa couronne. C'est alors que dans une époque permise à toutes les futaies ; au derrière d'un buisson, insensiblement l'autosexuelle va tendre sa croupe au travers toute les baies – il se donnera alors au premier venu qui voudra bien faire honneur à la belle image qu'il sait offrir ; à cette mise en scène élaboré ; instituer l'image, constituer l'offrande, et se donner en sacrifice – tel est la nature homosexuelle. Qu'alors ce soit un noir, un blanc, un jaune - qui paraisse, acteur, détonnant son pénis – il y a de la satisfaction chez l'homosexuelle à ravir son possesseur, à lui faire accueil, à lui donner la meilleur place – il prendra son plaisir dans cette dilution de la souffrance sodomite, et dans ce partage.

Ainsi, c'est pourquoi bien des homosexuels n'ont pas vu les différences avec leurs premiers congénères ; trop porter à eux, ils se sentaient les hommes de premiers ordres au travers de l'humanité entière ; Tarzan en Afrique, Lawrence en Arabie, et bien du monde ; l'unique aime l'autre – parce que l'unique ne voit que lui-même, l'autre n'est que le soupirant.

Si certains autosexuelles de la même trempe ; comme je l'ai déjà dit – ont fait faux-bons, ont lâcher les serres de ses oiseaux de malheurs qui se refermaient sur eux. C'est aussi parce-qu’ils reconnaissaient que leur propre image était en péril.

Qu'on parle de Mahmoud, ce gentil fion qui se donnaient à tous ; aux accent épicés - leur était insupportable. Qu'on parle de ses délices d'orients et qu'on les désabuse ; qu'on ait à les mettre du coté bien maussade, et sans plus aucun charme – trop compassé, trop vu ; cette rupture chez eux comme de l'ancien-monde qui se sent bien cocu de la ruée vers le nouveau. Ce sont ces cornes-là que les maries bien marris – autosexuelles ont sentis poussé dans leur entendement et qui les à fait partir. Ne plus être le plus beau sacrifice ; ne plus être Isaac ; ne plus être sauvé du sacrifice par le rappel de Dieu et ses trois apparitions, trinité, que sont le relâchement après la jouissance du pénis et des deux boules.

Sacrifier, puis sauver. Puis comme Abraham, pleurer dans les bras de son fils. Homosexuel, être Isaac et pleurer dans les bras de son père.

Ils sont parties parce-qu’ils avaient cette impression de ne plus donner à jouir ; à renforcer la foi amoureuse et divine - chez le congénère qui préférait désormais ; découvrir, se libérer plutôt que simplement s'assouvir et se symboliser, s'enraciner donc.

Il y avait dans ses tranchées de sexes homolâtrés ; toute la perte ; la liberté avait eu ainsi de nouveaux transports à surseoir – de la liberté qu'un homme aime un autre homme ; cela faisait de la fièvre à la société, et parce que durement malmené ses homosexuels se croyaient des Christ - l'arrivé du migrant leur à rajouter une marche à nouveau ; l'anti-racisme homosexuelle, qui était en vérité le même palier, le même temps d'escale, de trajet ; que celui d'aimer les hommes, si bien qu'on se mit simplement à aimer les autres.

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