17 octobre 2019
C'est assez que de faire croire toujours à l'importance de cette révolte dans l'enjeu de la guerre. Au plus fort de ses combats, elle n'aura impliqué que 23 000 hommes du coté des Ottomans, soit 1 pour cent de leur 2 300 000 soldats apprêtés tout au long de la première guerre. C'est dire combien l'enjeu stratégique de la révolte Arabe semblait important pour Constantinople !
Jamais au cours de cette révolte les dirigeants de l'empire ne se seront sentis sous le risque de l'insurrection. La capitulation des turques n'est aucunement dû aux harcèlement des bédouins sur les chemins de fers de la péninsule Arabique ; ni même à la prise de Damas par une force majoritairement Anglaise, et non Arabe comme veut nous le dépeindre absolument le cinéma d'Hollywood ; nous oublions en contemplant le portrait de l'homme providentiel Lawrence d'Arabie ; la grandeur du Général Allenby qui lui, au contraire des arabes aura tout conquis de l'Empire Ottoman en Orient, en ne se contentant pas d’harceler. Sans lui, sans les anglais, point de couronne, point d'Irac, point de révolte.
Sans le ravitaillement Anglais, le royaume du Hedjaz ; avorté. Fayçal incommensurablement fessé par les troupes mineurs des Ottomans ; et le nationalisme Arabe remis aux calendes.
Si je veux dire l'insignifiance de cette révolte ; c'est aussi pour faire bien entendre combien elle fût la première faiblesse de l'occident ; combien nous nous sommes avilis à respecter les désirs des uns, des autres, juifs ou arabes ; mais combien, notre défaite morale pour le bien de ses minorités était aussi accompagné d'un certain pragmatisme de conquête militaire et économique.
C'est ainsi qu'après la fissure du Bouclier Bulgare ; l'Empire Ottoman, ne sachant comment survivre à l'approche de l'Entente sur sa capitale ; à résolu de capituler.
Ainsi après avoir tout conquis de l'Arabie Ottomane, les Anglais ont dû se résigner émotionnellement à tenir des promesses d'un chef de guerre déjà apitoyé.
Aux juifs, à ses organisations de contrefactieux ; les premières associations de luttes-anti que nous connaissons aujourd'hui en apogée - les commandements Anglais ont dû répondre affirmativement à leur réclamation d'une enclave juifs dans la Palestine ; "une enclave, se disaient-ils - c'est peu ! Et vraiment, c'est pour les juifs, ses pauvres hères - il faut pouvoir les aider, cela en va de notre bonté et de notre charité !"
Ce fut la première main-mise des minorités sur une parcelle idéologique ; tandis qu'une masse d'homme, appelés à mourir pour la guerre, avait conquis militairement ce territoire ; comme aux batailles d'antan - cette terre, aurait donc dû revenir à ceux qui l'avait initialement subjugué, aux Anglais.
Parmi ses diverses promesses, aux demandes Juives, Arabes, Françaises ; certaines ne répondaient pas du droit de la diplomatie, ni du droit du traité. Le mandat Français était légitime par le troc entre nation ; celle de l'enclave juive répondait à des tiraillements tout autres, moraux et dans cet enclave, promise, déjà victimaire ; l'occident se fragilisait alors.
Les arabes, eux, toujours les mêmes impudents, outrancieux et immodestes réclamés la part complète de l'Arabie, ils désiraient garder le territoire entier où leur chameaux avait pu boire ! Quel excès !
Croire à ce point que leurs actions avait l'importance d'une fondation d'Empire ! Ils réclamaient, ses orfèvres si peiné de la diplomatie ! Que tant de territoires que les Anglais avaient conquis par le prix du sang, leur reviennent de fait et de droit ! La légitimité de l'Ancien Califat devait sans aucun doute, leur faire bander les toiles, les tapisseries ; tant de luxes dans leur yeux de capitaliste-né. "Je n'ai jamais vu de peuples aussi capitalistes que les Arabes" nous disait Lawrence d'Arabie.
J'entends dire si souvent ; "les Anglais n'ont pas tenu leur promesse, ce sont des traitres. Le Moyen-Orient ne serait pas dans ces situation si ils avaient tout donné aux arabes."
Mais de quel droit devait-il le faire ? Si, chers lecteurs vous ne trouvez pas insupportables la demande territoriale de ses Arabats ! Dieu, que faire, vous gardez du gauchisme en vous !
Ce n'est pas que la promesse n'a pas été tenu ; c'était que la demande était trop importante.
Alors, faisant preuve d'un pragmatisme enfin ! Avec lequel ils avaient rompus en offrant l'enclave Juive. Les anglais ont donné aux arabes le juste fruit de leur action minime ; la Transjordanie et l'Irac de Fayçal.
C'est dans ces premières charités à des minorités expéditives, que nous voyons la fêlure nouvelle qui à abattu notre occident. La Charité Dreyfussienne pourrait-on dire. Nous nous sommes soucier de lui comme des Juifs ou des Arabes.
Un jour, il faudra bien que nous soyons repentis d'avoir partagé nos triomphes aussi allègrement avec tout ses chercheurs de valets.
Et nous conspuerons comme autant de nos aristocrates, de ces minorités qui se prennent pour la nouvelle logia, la noblesse ; pauvre ou non, mais ayant pour eux le pouvoir de l'assentiment.
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