28 septembre 2019
Voilà beaucoup de silences ! Mais je reviens ici pour le dire une bonne fois ; ce petit menteur de Moix qui singe sa prébande. L'énormité de ses yeux, de sa moue plus d'une fois mensongère ; je l'ai bien vu. Au mot de "supplice" que l'outrancieuse, insupportable philosophosse lui racoler comme de ses mastiques pour les bois mûres ; jusqu'à y voir un vécu ; ce larron de Moix à parler de ses joues.
Moi qui suis un menteur de familles ! Qui souvent ait jouer carte-sous-table pour me ravir quelques solitudes de parages ; je sais bien voir les fragilités d'un argumentaire de trompeur.
Cherchez donc, ce plan consécutif, presque conjoint au mot de "supplice" de l’inégalable idiotie de la rousse ! Repérons ensemble ce manieurs de nerfs inhabiles. Tout d'abord, Moix répond, comme un réflexe à ce mot "supplice" ; quelques-secondes avant il divaguait dans sa mémoire, se cherchant avec peu de soutiens des réponses ; il divaguait, s'est laissé contourné par l'offense piteuse de l'attendrissement sur sa souffrance ; étant pris au dépourvu, il a réagit en tant que tel. Comme une moquerie, un air de visage que l'on donne enfant à des personnes qu'on ne supporte pas ; faisant la grimace, Yann Moix s'en est recouvert et nous montre ô combien il ne ressentait rien de ce mot qui paraissait alors une "évidence logique". Après cela, ce petit inaperçu qui lui à échappé et qui prouvait sa lassitude et son manque de sérieux ; il a forcer le trait de son martyr en gardant par ses rides, par un amolissement de ses paupières ; se montrant acteur de dramatique - le continu du coup qu'il à voulu faire croire qu'ont lui avait porté. Il se voulait, auprès de nous, auprès des autres, non comme le bien-aimé, mais le bien-atteint, et comme le bien-résolu, le bien-à-pardonner. Pour cela, consistance d'épuisé, ; rongeur de calmants comme d'insomnie, paupières qui tombent plus larvément qu'un Soleil de Juillet, ce sont les outils, la défense de ce gauche de la duperie ; mais tartuffe tout-de-même qui ne s'émeut pas d'un mensonge ; et qui semble si loin, peut-être spirituellement pour se soucier de l'avis de quiconque ; qu'avons-nous à l'effroi de mentir ? Se dit-il. L'excuse, la désolation faussée, minaudée, pardonne tout les crimes dans ce Royaume de France d'aujourd'hui ! Qu'ai-je à faire d'autres, pour me sauver, que me faire un baptême au diable repenti ! Je dirais alors "J'ai vécu, j'ai souscris, je ressors." Et l'on me voudra honnête !
Nous connaissons son amour jamais feinte d'une élite ; fasciste sans avoir rompu sa mire - il cherchait, connaisseur des livres, des œuvres ; ce poste si pourvu d'écrivain de promesse - jeune encore, ses haillons de brocard antisémiel n'était que le paletot d'un Rimbaud aux portes de Paris ; ce Moix encore ajeun de la postérité écrivait à Zaninabe comme un autre à Verlaine ! Il savait, Moix ! O combien la lignée littéraire Française avait donné ses pierres mondaines à l'indicible ; la bête immonde était creusé de ses rubis assermentés par l'intellect ; conspué par la masse, mais aimé d'un petit nombre aux grandes possibilités. Il se disait dans son intimité, son coeur de pastiche "Je serais antisimien pour parfaire un Céline, bientôt je serais Nabe, je briguerais la chandelle d'Orne, le soleil noir ; j'écrirais mes Décombres ; je les porterais au sus de ma famille !"
Il lui fallait soulever les pierres dures, les relaps, les rochers d'une faune bien sacripante ; sur des nuées et des nuées, des plages même d'un sable si éternel, il a parcouru son monde ; cherchant toujours comme de coutume au biais surréaliste ; l'amour des monstres, la barbarie à visage humain - il cherchait l'impudence comme le seul principe de son maître ; la casse comme sa seul bonhomie. Il écoutait alors, jour à jour ses hors-d’œuvre littéraire de Pivot-l'Engelier, il regardait ses émissions et fût bien étonné le jour du passage de Bernard Henri-Lévy ; il avait trouvé dans ce nouveau-philosophe enfin le sérieux, la stature, la place d'un Brasillach connu de tous et non comme l'ignoré Nabe, à qui l'on peut parler sur le dos sans savoir qu'on s'y adresse en face.
Dès-lors, il fit revirement, voulu changeait ses nippes, marié ses hanches à toutes les rabbinies, il fit courrier sur courrier, montrant sa nuque et son bas-bleu de comptoir à ce Monsieur Lévy qu'il estimait déjà. Après cette épreuve bien connu des "deux textes" ; il se tenait fin prêt au sémitisme, pour avoir compris, prophétiquement où se trouvait désormais la position de la postérité, l'aiguille du temps qui viendra. Il se couchait ainsi dans le lit le plus mordorée, pour profiter le temps d'une nuit de plus, de ces apparats lovés dans le prestige. Il était conduit d'une main, qu'il voyait, sentait vraiment ferme, plus intolérante que la pudique et la simple perfidie Nabienne ; vers le paraclet d'un fatum excellent.
C'est par un antisémitisme de provocation qu'il s'est révisait en la provocation d'être un sémite ; sans l'un, rien de l'autre mais toujours ce même fond de désir du vide, du vertige. Nabe et autre Soral, tant d'impuissance pour l'ambition si grande !
Mais cette falaise, à l'avant-garde du temps, avant-coureuse du précipice de la destinée ; Yann, est aussi ton fermoir !
Je donnerais un avis à ce partageur, collègue de mon temps sur cette terre - sais-tu ce qui te donneras la primauté de ton époque ? Le style, c'est une bonne chose ; mais une légende t'en vétira avec plus de sûreté - si, vois-tu au lieu de te coucher, dans ta vieillesse auprès de ta mort, et de charger de ces cargaisons de pages pour tes Mémoires ; tu nous donnais le volte-face le plus cinglante de l'histoire des hommes, du jour au lendemain, tu publierais ce texte le plus infâme depuis les Beaux-Draps ! Tu nous disais toute ta manigance, toute ta force de te cacher auprès de ceux que tu auras feint d'aimer ; si tout au contraire de ce que nous voyions, alors tu défaisais en un ouvrage dense et contemplé, toute la vigilance des Judéens que tu aurais hais ! Cela seulement serait un vrai mérite de littérature.
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