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Heureux qui comme Alice

Venehon

Je n'ai été de droite que pour n'avoir jamais cherché qu'à m'atteindre : ce qui jure avec cette petite-droite bientôt jurassienne qui nous efforce à toutes les modérations. 

J'aurais pu etre de gauche si j'avais voulu etre atteint : ils ont à l'égard des théories politiques et sociales le meme engouement que pour la caresse, ainsi ce n'est pas sans raison que la gauche soit la patrie des genres et des sobriquets.

A droite nous sommes hors-sujet, à gauche nous sommes assujettis. 

En ce que le hors-sujet est la plus haute expression de soi : ce qui jure encore avec notre-droite qui êtes aux cieux et tout ses gentillets cadres moraux auxquels elle ne croit que parce qu'elle est paresseuse. 

La gauche part du présupposé que l'on existe et que l'on a droit d'être définit à ce titre : elle va chercher là-dedans beaucoup de cet idéalisme très enviable pour rasséréner ses ans ; mais prenons acte que soit une générosité que leur premiers égards. La gauche veut ainsi nommer les choses pour les circonscrire, et veut ainsi qu'on l'a nomme pour s'y inscrire : c'est une chose comme une manie dont elle est prise puisque la gauche ne manque pas d'identité à l'origine et selon ses définitions, elle naît tout à la fois qu'elle semble entretenir une liaison.

La droite part du principe que nous n'existons pas, et cela tant que nous ne sommes parvenus à rien qui nous contente.  

Ce pourquoi la droite est un culte des morts et ne saurait admettre en son sein que ce qui perpétue cet inféodation. 

Elle nous fait la grande-dame et déploie tout ses discours les plus maniérés lors des enterrements d'un vieil oncle enfuie de cela quarante ans, ou d'une marâtre bien veuve depuis son adolescence revenu disons mourante au chevet de ce fils perdu de vue qui sera devenu invoyant. 

On sait pourtant avec elle et proposant sur l'air des confidences, que notre droite a bien horreur des morts-petits - mais qu'il faut bien les honorer ces pauvres gens qu'elle a pourtant mépriser sans mal autant qu'ils eurent l'impudence de se croire vivant parmi les vivants. 

La gauche n'a jamais eu que l'orgueil de se croire toute faite ; la droite n'a jamais eu que la bêtise de se croire défaite. 

Si je me devais à une conduite d'enfant ; je chercherais à m'agrandit bien plus librement que les cotons de la gauche et loin, si loin de ces premiers pas que nous promet la droite. 

Je préfère etre libre au delà de toute juridiction ; et tout mes sépulcres qui ne sont pas moins que les lois très-enviés des gens de droite. 

Si dieu, Dieu ! Avait donné un peu de magie à leur déviance ; nous aurions pu voir ressuscité tout les culs de jadis - ils auraient finis par s'apercevoir que ces culs morts relâchés des enfers étaient en fait beaucoup plus allègres et beaucoup plus infame que la moitié des sous-hommes qui parasitent à ces jours leur morale de jeune-fille. 

Et la gauche ne peut pas être meilleur dans ces traités ; on ne sait pas ce qu'elle fait de ses parchemins, si madame se frotte avec eux tant et tant - ainsi aurait-elle l'impression que son auteur à écrit pour la faire rougir ; bientôt elle pourra se croire des origines indiennes. 

Je crois que tout cela ne vaut rien si je peux donner mon avis ; je voudrais d'une droite qui ne se déconsidère pas et d'une gauche qui ne me considère en rien. 

Comment pourrais-je demander à cette droite de laisser tomber ses vieilles perruques et de prendre le pas sur le chemin des hommes ; je voudrais qu'elle n'ait jamais été aussi libre et plus libre encore, bien plus libéré pour s'en aller à défaut se chercher chez les grecques - ou sans rire plus loin que ces nations mignonnes qui ne sont rien tant que des pornos de gauche ; ces vils  putains à outremanche - je voudrais être de droite et n'etre pas loin d'entendre ma milice ; nous voulons être notre race et pour cela n'avons rien tant qu'à etre radicale sur le préjugé que nous attendons ; nous serons libre de se tenir à ses quelques monnaies : que mes chers enfants soient des blancs. 

Pour le reste je n'entends guère de me tenir à des lois qui me sont plus lointaines encore que les marchés d'Hammurabi. 

Sitôt que l'on parle de liberté on s'apprête à lui donner un nom ; voici que tout les humanitaristes  se précipitent et s'y jette la tête la première afin de l'a former selon l'encoignure de leur commotion ; voici ces humains plus qu'humain se l'accapare pour nous l'a vendre bientôt comme une grande resucée de notre seul-en-scène Philippe Égalité ; je crois qu'un monde follement libre ne peut pas être inégale ; c'est pour l'avoir plonger comme une nageuse dans ces eaux-grises que furent les heures des communes ou des révolutions que nous l'avons ainsi rendue comme un déchet à la mer ; très propre à baiser les flots, longeant rien de moins que les surfaces et voulant que notre cher liberté s'en accommode. 

Mais il faudra que je parvienne à priori, que je me fasse le grand méchant pour que je noie au mieux les gentils hommes ; ils ne sortiront pas de ma baignoire sinon que libre ; et libre de se sentir sans raison de l'être ; ou si libre sans avoir aucun besoin de nous le dire et donc d'en infanter des camards. 

Tant que nous prendrons notre temps à nous réclamer d'etre libre c'est que nous n'aurons pas connu notre Ile aux Enfants. 

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