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ET ILS SERONT RÉCONCILIÉS !

Venehon

24 juin 2019


Moins qu'une éternité et nous verrons bientôt nos trois farineux se baisaient les pieds ! J'en connais, surtout qui iront aux orteils sans plus aucune défiance, et qui se prosterneront sans faire mentir leur basset d'encéphale jusqu'aux panaris les plus illustres du si plaisantin suborneur, Alain Zaninabe.

Enfin ! Nos trois enfants tout de même - bien que l'un d'eux soit moindre chérubin - nos trois chenapans des cours d'écoles ; toujours boudeurs depuis l'infini, et qui se dédiaient entre eux des larves de jurons, et qui se tiraient les cheveux afin de se bomber une inimitié presque souveraine, vont enfin trouver le terrain de jeu qui soit propre à leur cambrure.

Rappelons d'abord pour raviver les ambiances bien vertueuses de leurs chamailleries, premièrement les insultes toutes plus ou moins talentueuses ; Nabe appelait Asensio "mouche à merde". L'autre, comme c'est évident ne trouvait pas de réponses qui soit appréciable et, sans réussite, s'écornait avec la force de tout les astres à trouver le bon mot qui soit définitif. Mais bien malheureux qui sait se taire ! Tout en ayant écrit sa pastille de parage ; ses vœux finalement inaccomplis firent un silence de latrines dans l'esprit pourtant vifs de ses lecteurs ! Chose admirable tout de même que d'être muet si bien pourtant qu'on a parler !

Defalvard seulement nous égayait un peu en renversant les étals "du petit épicier de la rue Sauton".

Ce n'était pas grand-chose ; mais tout de même y voyait-on des idées, et un certain hommage à qui voudrait l'entendre.

Désormais ils sont coi ; et le silence entremetteur à fait rougir tant de ses rangées de gnons autrefois si hargneuses ; le silence à creusé ici-bas sa digue et les ennemis ont abattus leurs armes.

C'est que par des relations d'incestes littéraires, nos trois camaradhimmes se sont rapprochés comme des louveteaux et qu'ils ont senties que l'odeur de la charogne leur était bien semblable !

Enfin, comme toutim, leurs haro ont perdues leurs bajoues pour s'adonner aux recettes si copulaire de la critique positive, critique de traite !

Asensio le valet de pied, à plutôt choisie sa voie de bander aux visages de ses préférentiels amis : "Réjouissantes violence et méchanceté dans le dernier Marc-Édouard Nabe que je lis." Après avoir si longtemps étrillé les livres jamais lus d'un auteur qu'il trouvait inepte - et en effet il l'est bien devenu après avoir "arrêter d'écrire", mais rappelons que c'est la littérature qui s'est en fait arrêter d'écrire - le voilà Asensio recouvert d'une très fausse distance qu'il voudrait nous faire croire spirituel. Il n'en est rien, ce n'est pas même l'excuse d'un homme à un homme, à qui rendra finalement le premier son coutelas. Asensio voudrait s'installer. "Le si joli profond article de Grégory Mion". Il serait bien étrange de considérer que tout ce qui est un ami d'Asensio est un génie.

Defalvard la mijaurée à fait sa révérence et de sa moue d'oiseleur à siffloter ses alibis : "En ce dimanche de neige..."

Douce évocation, imbécile, de sa Troyenne. Rien de la grandeur amicale d'un Charles de Guérin "O Jammes, ta maison ressemble à ton visage." Que n'aurait-il pas fallu que cela, que ces élégies d'un Defalvard pour Zaninabe pour qu'enfin nous puissions cesser d'entrevoir sa duplicité ?

Le seul Zaninabe à attendu ses deux aigrefins en retard et les à bien vu venir à lui ; sans les dorloter les à accueillis dans ce nid de poule qu'il s'était pauvrement construit ; Asensio, Defalvard, jeunes cailles de chez Nabe ; se voulant incompatibles aux orfèvreries politiques du suborneur ; sont en vérité dans sa juste lignée et ayant voté Fillon lors des présidentiels, ils ont eu et auront toujours bien-entendu parce-qu’ils sont des lambins, de ses fines bouches d'héritiers qui ne doivent rien à leur parents.

Ah ! Bientôt la félicité, souvent hagarde, viendra servir des gnôles de lupins à nos trois camaradhimme qui festoieront dûment, et qui ne se priveront pas d'embrassade ! Oui, nos trois duveteux secrétaires se cochinchineront tout ce qu'il faut pour mordre la mine de l'histoire le la littérature, et ils y parviendront sûrement et ce ne sera pas une grande faveur en ces temps d'un oubli impossible.

Hormis ces amours, ces cajoleries de pasteurs - les trois garçons ont facturer leur cabane en carton autour du sépulcre de la Chrétienté sans épitaphe, ils ont retroussé leur manchette et Nabe le premier à mis sa main dans la vase qu'il apercevait - les deux suiveurs, n'ayant l'air de rien ont pourtant suivi. Certes le sacré à fui de la France ; et certes, de son tombeau la chrétienté à relâcher de ses pets de morts, feu-follets, qui en frappant la terre de trois coups avant de s'en aller ont stigmatiser les visages de nos trois voyeurs de suicides !

Mais que pouvaient-ils devant un ciel nivelé de cadavre ?

Ils n'avaient que deux choix à notre époque, les issues enfin autrefois inaperçues se courbaient en chemin ; et les uns, nos écrivains faisandés dont je parle - iraient bien-sûr se vautraient le plus clairement, le plus ouvertement dans le premier sacré qui viendrait.

L'Islam était à cette époque de la trempe à faire mouillé d'aisance tout ses reliquaires défaits, d'un christianisme qui s'attablait au repas de son ancien ennemi. Nabe, Asensio, Defalvard : plutôt que le poison d'un tel assortiment ne voyaient que la bonne-chère de leur sacré, de leur absolu :

Pour Nabe, rien n’était plus clair ; il aimait mieux un Islam qu'un Christianisme dévoyé - mais, un jour peut-être, peut-être n'a t-il pas totalement expié sa part-belle au sacro-saint, et qu'au jour où nous verrons le Chrétien défier une bonne fois sa gangue et s'élimer ; reprendre son parmi de présence et de parole, et sa force et son courage - le verra-t-on enfin revenir aux premiers de ses charmes, et céder à nouveau à la Chrétienté de Rome.

Asensio, sans besogne se veut absolument trituré de ses mots, de ses inconnaissances ; il se veut partisan de toute la volute intellectuelle qui traînent au-dessus des passants ; oui, comme ce cher Fumarolli, conviendrait-il sans être farouche sur "ce que nous devons aux arabes" en amoindrissant comme lui ce qui nous vient de la Grèce ! Sous un prétexte idéologique, comme Fumarolli inconsciemment, tant cette pensée est une dent dure ; pour faire la nique à bernique ; il serait plus convenable d’asséner à ce Français obligatoirement raciste : "Les arabes tout de même !"

Enfin, pour le moment, le petit patron fait ses classes ; il s'émerveille peu à peu en découvrant comme le sein gauche de sa nourrice ; la nourriture religieuse de l'Islam - il convoque les martyrs, et dormant à l'hôtel il se chatouille l'esprit avec des muezzins : "À Pristina, tout près de mon hôtel : au moins, les habitants du Kosovo, eux, n’ont pas honte de faire résonner leur capitale de l’appel à la prière, et le chant du muezzin, magnifique, vaut bien celui des cloches, qui d’ailleurs a pratiquement disparu de France."

Ah cette fameuse soumission du monde des mandarins ! Elle est si courante, dans l'air du temps qu'on la croît bien respirable ; cet infamie me donne pourtant le souvenir d'un beau passage de l'Augustin de Joseph Malègue : "Or, ces sonneries de cloches s’incorporèrent à l’air de La Borie des Saules et toutes les fois qu’Augustin y revint elles s’y trouvaient, présentes et absentes à la fois. Elles l’attendaient encore, alors que, le curé parti, l’église fermée faute de desservant, les diligences disparues, des camionnettes arrêtées devant un bel hôtel neuf pourvu de garages et du téléphone, il y avait beau temps que dans le clocher aux tuiles cassées les cloches d’or ne sonnaient plus."

Nous démontrant que le sacré ne s'évapore pas.

Enfin trêve d'Asensio ! Parlons maintenant de Defalvard, le petit renégat si justement plastronné : que ne me racontait-il pas un jour qu'en passant à coté d'une femme intégralement voilée, il lui avait donné de cette phrase de pourceau : "Vous êtes l’héroïne du 21ème siècle !"

Qui d'autre que moi pour savoir qu'il avait tenté de se convertir à l'Islam ; mais qu'en cherchant sa pièce dans une mosquée il n'avait pas trouvé - étant chiche plus que de misère ! - non pas son argent, mais en vérité, "cette pitié si profonde du christianisme" qui ce jour-là l'avait empêcher d'allouer son obole.

Ah ! Son indicible affairement, avarement dans les habits ; il passe son temps, plutôt que d'écrire à se photographier, à se costumer sans cesse - il ne fait que ça : Clermont-Ferrand n'en est pas chambouler ni la littérature ; mais il cherche comme cet El Dorado ce qui rendra à son âme "ce qui est doux à ressembler à tout les autres." Non pas ! Pas à tout les autres Defalv', tu n'as jamais voulu - tu sais bien, tu sais bien que tu n'as jamais voulu correspondre qu'à une seule personne à la fois, celle qu'à ce moment là tu admirais ! Il ne s'agit pas une seconde d'une confession d'un masque, ni de Montherlant. C'est la jalousie d'un enfant pour un jouet qu'il n'aura pas ; celle d'un petit bourgeois dont on ne sait pas calmer les désirs ; où peut-être une attirance blotti au travers ton désir de ressemblance - peut-être bien les deux, ta sexualité n'est peut-être qu'une affaire d'un désir pour des hochets.

Enfin trêve de Defalvard qui n'a pas lu ; mais qui a beaucoup écouter et beaucoup retenu de ce qu'il à écouter ; ce qui fait une berlue chez cette baudruche d'Asensio et chez quelques-autres béats, mais qu'y peuvent-ils ? C'est une forte raison que de faire bonne illusion !

Nous n'enlèverons pas tout de même qu'il écrit bien malgré sa duplicité.

Ils seront réconciliés tout les trois par la soumission des plus fragiles Defalvard et Asensio, et du prévaricateur Zaninabe, colporteur du sacré de l'Islam. (J'attends de voir comme je l'ai dit que la Chrétienté reparaisse en croisade pour voir si Nabe n'en sera pas ébloui.)

Finissons avec lui aussi, le plus fidèle des trois compagnons du croissant ; au moins le plus fidèle à lui-même et le moins pisse-girie.

Le sacré de Nabe est humaniste ; il pourrait avoir lieu n'importe où, n'importe quand, avec n'importe qui, avec n'importe quel Dieu. Ce n'est pas un sacré pour le sacre, ce n'est pas un sacré consacré - c'est un sacré qui n'a plus d'appartenance, en cela c'est un absolu qui probablement restera inviolable. Le mien ne saurait avoir ses gages que dans un meilleur des mondes possibles. Si je dois le trouver, je le trouverais Chrétien ou Païen s'il est en Europe et il n'ira pas sans les blancs. Dans l'absolu je me refuse à un autre absolu.

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