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Tout-comme je m'en vais traquer les renifleurs de lignes pour m'en faire des appeaux

Venehon

Ces gens pensent que l'on sait écrire tout en analysant la structure syntaxique, sémantique d'une phrase.

Ils pensent qu'en détricotant, qu'en se penchant le plus attentionné sur telle ou telle pointe d'adjectif leur viendra l'idée fabuleuse qu'il est grand-temps d'écrire ainsi, et qu'ainsi désormais ils écriront.

Ils pensent que l'on puisse faire une bonne phrase à force de tamis, avec un verre doseur et de quoi pâtisser.

Ces gens connaissent le mieux du monde tout un lexique de verbiage, de sens, de définition ; et ces gens hélas manquent encore de ce qui est indiscernable à la vue de leur double foyer : ce que le monde hormis ces gens à eu le mérite de prénommer le souffle.

Un souffle qui pourrait être si on le voulait ; et philosophiquement entendu, philosophiquement compris, philosophiquement convié : comme une nouvelle loi de la thermodynamique appliqué à l'objet de notre conscience que l'on appelle aussi l'élan.

Voici le grand défaut des philosophes contre lesquels j'ai sortie l'épée : c'est qu'ils piétinent.

Ils ne sentent rien, n'éprouvent rien et dès lors comment peuvent ils faire preuve d'abstraction ?

Ces messieurs qui ont compter leurs doigts pour faire des vers ; qui se font d'un alexandrin un monde dont ils ne savent pas se départir.

Si nous les laissions faire ils s'appliqueraient encore comme des enfants à leur gommette ; de nous replacer à la façon de leur science telles ou telles épands de la phrase qui ne leur semblât pas au juste de leurs mots.

Ces gens vous haïssent au plus au point que vous entriez si peu dans ce torchon qu'est leur "science" pleine de commodité ; c'est qu'ils voudraient à tout prix vous saisir pour ce que vous "semblez" être et pourvu que vous soyez facile, que vous deveniez gentil et sans être fauve ; que vous soyez dans leur atours des écrivains domestiques.

Comment peuvent-ils faire preuve d'abstraction, exactement ? Sans jamais n'avoir rien éprouvé de concret, ni n'avoir ô grand jamais été chevillé au corps par le service d'une habitude ; comment peuvent-ils chercher au fond des consciences sans jamais à leur tour avoir contribuer à l'élagage, disons, le travail qu'à été d'écrire et bien-sûr dans toutes les formes que cela implique.

Que c'eut été de se perdre dans les environs du surréalisme fakirisant ; ou bien dans les contrées médiévales de l'hermétisme : aussi jusqu'à se rompre (et bien entendu y prendre du plaisir) aux écueils de la clarté formelle des documents administratifs.

Ces philosophes qui s'occupent de tout autre notion que leur petite conscience juvénile ; ne savent écrire au fond que du baragouinage pour leur famille de pensée ou leurs voisins ; voisins qui se révèlent au grand jour lorsque nous les apprenons un peu commère ; et cette famille d'ordre et d'esprit, à prétention aristocrate nous la reconnaissons incestueuse et donc pour toujours sacrifiée ; Dieu sait bien qu'à nos jours ses familles "philosophe, artistes, littéraires" pour deux noises - ont pléthore de symptômes échevelées parmi leurs fils, leur progéniture au diable de leur hérédité ; myriades de ses autistes que l'on regroupe en troupeau : syndrome de Kanner, Asperger ou Rett.

Comment peuvent-ils faire preuve d'abstraction ? Prenons-les au net, soyons plaisant à les imaginer assis à leur bureau à écrire ce genre de babillage :

"Or on ne saurait penser et raisonner sans langue y compris dans les sciences mathématiques pour la raison que l’être est et que toute entité se base sur cette considération, elle-même basée sur la nature même de l’être qui en se fondant ne peut qu’être puisque être."

Sachons qu'il y a là-dessous comme ils se plaisent à nous le faire entendre ; certainement tout un génie, une logistique ; quelques miniers sapant au juste à la virgule. Même notre chère Intelligence Artificielle qui êtes aux cieux que j'ai questionné à ce propos m'avoue tout le prix qu'elle y porte :

Mais soyons taquins en même temps que plus pertinents, concis, frappant, percutant que ces jaseurs : ne pas savoir écrire c'est ne pas savoir penser.

Et c'est pourquoi ces gens se donnent corps et âmes à l'étude des Allemands comme les Allemands c'étaient donné jadis aux professeurs Français : c'est que la philosophie est toujours la langue de l'étranger.

Qu'elle est toujours la langue de celui qui ne connaît pas sa langue. Et c'est pourquoi à défaut de se rompre entièrement et de faire à l'essor de leur volonté le même à-coup de traîtres qu'ils sont à se changer d'esprit du tout au tout : ils n'apprennent pas la langue de ce qu'ils s'imaginent être celle de la pensée, quitte à se convertir, devenir Allemand, ce qui serait honnête : et se contentent en bonne larves qu'ils sont de jargonner en la leur, sous influence médicamenteuse des laboratoires Allemands que sont les universités.

Ils se jouent là ce qui s'est joué de tout temps : le grec considérait que l'on philosophait en Egypte, le Romain que l'on philosophait en Grèce, les barbares ont adoptaient le Latin.

Les Américains pensent que nous philosophons en Europe : bientôt ce seront les chinois qui penseront que l'Amérique aura philosopher.

Voyons ce qu'est le concret d'une phrase : c'est qu'elle s'accouple à notre pensée, au temps que nous prenons à réfléchir. Un homme qui pense rapidement aura pour se faire une écriture plus emmené ; celui qui s'avère être lent (lent mais se croyant bijoutier, précieux, méthodique) sera prier d'entrecouper chacune de ses pensées, de ses phrases, de ses rapports de l'une à l'autre par la semonce qu'est pour son esprit toute la matronne correction des virgules.

C'est que ces philosophes gentillets garçons ont besoin d'une marâtre qu'ils appellent la "grand-mère" !

Loin de moi l'idée de m'en aller à ses jeux du siècle dernier et d'obturer, sacrer disons toute le panaché de la ponctuation : mais je crois avec mes antiques qu'elle n'est d'aucun apport pour ce que nos philosophes attendent de "précisions" ; de "clartés".

Il serait plus honnête pour un philosophe de discourir à la manière des équations mathématiques : plus heureux pour son parler verbiagineux que de se resteindre aux envolées que permet l'accumulation des virgules ; aux tours d'esprit encore que permettent les parenthèses, les points-virgules.

Il serait plus heureux pour cette sorte de gens épris à tout va de se "clarifier"; plutôt de nous offrir une eau à laquelle on puisse boire sans avoir à se demander de quel potion il s'agit-là.

Nous ne leur demandons pas même de sacrer tout leurs néologismes ; dont ils nous conjurent pourtant de nous séparer.

Nous demandons à ce qu'ils énoncent leur pensée soit à la manière de Platon par question-réponse ; soit encore de manière plus rationnelle que ce quiberon :

Ce que vise en fait l’être fondamental dans sa puissance déjà acquise, à partir de sa forme ouroborique primaire, est une transcendance vers un état puissant universellement fusionnel comprenant d’une part le non-soi comme son extension et d’autre part la possibilité d’impossibilité comme son propre champ émanant de soi. Mais on observera comment tout cela est porté dans une subjectivité bien spécifique au travers une compaction du local objectif et de l’appréhension universelle dans l’être actif.

Mais de se donner disons à une nouvelle peinture ; un nouveau lieu, de ne plus envisager ici des ronds-points qui fassent des contre-sens ; des voies de non reconductions ; des crevasses au milieu de la route. S'ils avaient comme ils le disent toute cette véritable quête de la clarté : ils auraient cherchaient durant ses millénaires de "problématiques" une formulation plus souhaitable que la grammaire évangéliste et tout juste aussi précise à ce que le corps du Christ soit bien un hostie.

Pour ne pas laisser trop ses hommes dans l'incertitude qui les endommage ; paraphrasons avant de proposer : puisque la vérité les fait souffrir, tuons-les.

Je me propose à reformuler :

L'être fondamental dans sa puissance
Cherche à transcender sa forme originelle 
Il vise à atteindre un état universel
Cela comprend d'une part l'extension du non-soi comme une partie de lui-même
Le non-soi représente tout ce qui est extérieur à l'être fondamental
L'objectif est d'intégrer cette dimension extérieure comme une extension de soi-même
Cela signifie que l'être fondamental cherche à élargir sa propre existence pour inclure ce qui était auparavant perçu comme extérieur ou séparé
Et d'autre part, la possibilité d'impossibilité comme un domaine émanant de lui-même
La possibilité d’impossibilité se réfère à l’idée que certains aspects de la réalité peuvent sembler impossibles ou contradictoires
L’être fondamental veut intégrer cette dimension paradoxale comme un champ qui émane de lui-même
En d’autres termes, il cherche à comprendre et à accepter les paradoxes et les contradictions comme partie intégrante de son propre être
Nous devons observer comment tout cela est influencé par une subjectivité particulière
L'expérience de cette quête est filtrée par la perspective personnelle de l'être fondamental.
Cette subjectivité influence comment l'être perçoit et intègre ces concepts de non-soi et de possibilité d’impossibilité
Puis une compréhension plus large et globale qui dépasse les limites immédiates de l’expérience locale, appréhension de l'univers
Cela passe par une fusion entre l'expérience locale et l'appréhension de l'univers dans l'être actif
Cet être actif qui fait référence à l'état de l'être qui est engagé dans l'action ou dans un processus dynamique
L'être fondamental dans sa puissance

N'est-ce pas là une "transcendance" équivalente à une naissance ? Que voulez-vous si nos chers philosophes n'ayant été "qu'à soi", n'ayant jamais été rendue qu'à eux-même se pressent d'hors et dèja de renaître ? Le devenir nourisson comme nos Byzantins se plaisaient à plafonner sur le tarif du sexe des anges : nos philosophes se demandent les possibilités que nous avons d'être né au monde et d'y renaître compulsivement selon l'aspect fondamental, innée que tout les êtres ont en eux et que l'on pourrait tout aussi simplement appeler Destin dans une acceptation toute personnelle (à condition de s'attacher à comprendre ce mot) : celle de se croire appelé.

J'ai fait un peu de didactique afin de clarifier ma reformulation mais bien-sûr la philosophie n'est pas là pour expliciter, pour vulgariser : toute connaissance en va de l'initié, comme il en va de toute poésie parmi laquelle nos philosophes a-proxemit semblent si perdus : si la philosophie ce devait appliquer la correction érroné dont ils acussent le manque chez d'autres discipline : il se pourrait bien que nos "essais" soient surtout parsemés de notes conjointes ; d'informations bien chues au bas de la page par toute une componction de barbouze critiques ; et que la philosophie devint le bain-nu-pied ou s'ébroue les inconnaissant, les dur de la feuilles ou du stylo-bavoir.

Ce qu'ils nous refusent nos sacrées philosophes est bien-entendu ce qu'ils se permettent : ils refusent que nous "évoquions".

Mais quel personne assez précise en sa langue peut enfin se permettre de ne pas "laisser penser" ; de connaître son lecteur comme son intime, comme s'il était au juste en soi, complice de cet esprit ; concomitant ?

Mais tout cela rompons est à sorte de goût : ce mépris dont nos chers philosophes nous couvrent comme des lauriers est inconséquent et selon leur phrasée : "sans signifiance ontologique primaire".

En effet, qu'y puis-je si je me plais, si mon âme drôlière s'agite, se prend à sourire à l'application de ma satyre plutôt qu'aux manifestations grégaires de ces oiseaux-là et de leur philosophie ?

Je ne vois pas d'intentions claires au long de l'histoire quant à la possibilité de rapetisser les uns ou les autres hommes selon la discipline à laquelle ils coururent.

Qu'y puis-je si je suis épris de l'anus plutôt que du périnée blanchâtre de nos amantes ?

Je crois que dans l'histoire du monde sans mentir il y eut autant d'enculeur que de philosophes qui furent à peu près de grands hommes.

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