Je parle à un Dieu qui existe mais qui est mauvais homme.
De quoi Dieu à t-il souffert au juste, ce grand millénariste ; pour qu'ainsi l'on nous force à souffrir dans sa gloire ?
Il fera mourir cent milles générations que ne seront pas repentis tout les hommes.
Tant que ne seront pas aussi naïf les hommes autant que le furent Eve ou Adam ; tant qu'il n'aura pas assis en diable toute la bêtise et l'inconnaissance à volonté ; Dieu se chargera de claquer dans sa main toutes les plus fortes intelligences, professera son air de ne pas y toucher ; il balaiera, il noiera sous les hordes ; sous l'obscurité de sa loi et sous l'anonymat des syllabes ; ses dents noirs comme le raifort des terre-basses ; sa queue de mirliton et de peine à jouir ; qu'aura-t-il donc à foutre du haut de sa grosse fourrure de grand-père Anno Domini ; sinon qu'en faite et cause les innocents. Il enculera môme à môme, au berceau comme à l'encan ; et tour à tour sinon qu'à les rendre inaudible ; se voudrât-il ami seigneur à les faire souffrir de plein fouet ; il les rendra méchants, enragés ; tout cela par ses ententes qui ne furent jamais autre-chose que les gousses amers d'un Dieu prévariquant.
Dieu ! Que fera t-il ce Dieu en Diable enjolivé ? Il poussera ses dons à ce que nos très chers ; ce que nos vœux des fils ; et rêvante nos filles ; soient enculés si bien qu'on passe à d'autre temps ; que l'effort souverain qui cherche à le destituer parvienne en lieu en place ; comme je serais heureux si je voyais son crâne ouvrir ses mains ; plein du sang des laudateurs et des innocents dont il voudrait se faire le parâtre ; qu'il soit une fois pour toute évincé de sa fondation ; les hommes n'ont pas le destin de son Job.
Dieu est un diable froid. Dieu est un diable qui fait grise mine.
Qu'il soit bien fière du sort qu'il tire au juste de toute sa volonté ; je serais bien fière et juste que j'y serais indifférent.
La ruse du Diable est de nous faire croire qu'il n'existe pas ; la ruse de Dieu : de nous le rappeler.
Le diable ne se tapirait le plus savamment qu'en Dieu.
Vous priez et il cherche à vous nuire. J'entamais à cette longue convalescence de ma femme un retour à la religion enfantine ; j'avais alors la même béatitude - et c'est ainsi que Dieu m'assaille ? Ces musulmans mes très-chers hommes me diront qu'il veut bien m'égarer. Qu'il ait fait son choix peu me chaut ; Dieu s'érige en musulman de m'amoindrir ; je serais libre par devant tout les cieux ; outrangeant ce qu'il faille pour que je sois maudit à l'infinité ; j'ai grand surnom parmi les signes et ma belle étoile m'a fait naître à jadis sur un sommier de Nazareth - par grande passion Dieu a fait tuer son fils ; grand passionné je tuerais le père pour glanner un exemple.
Toutes ses souffrances que tu mettras à mon chemin ne verront plus un soir de conversion.
Lorsque Dieu se mêle c'est que Dieu a peur ; il nous a craint d'avoir cueillis à son verger - à fait des corps si attrayants à nos femmes pour les endiabler de n'être jamais en reste d'être séduite. Il les a ravaler au rang des infirmes de l'entendement et nous l'avons louer pour ces jolis moulures qu'il a tant fait à l'espèce pour la rendre dépendante.
L'intelligence n'a pas été libre de son règne ; il aurait voulu que nous fûmes tant soumis ! Combien les lignages ancestraux ; les versets nous rapporte que Paradis, chers Paradis tu ne souriras aux hommes que sous un versant petit-lait ; ils boiront de cela, de ces nuages en creux ; n'y trouveront d'amour rien sinon que les chaines qui seront en mousseline ; Diable il est écrit en bible 30 qu'il n'y aura pas "d'intelligence [...] dans le séjour des morts là ou tu vas".
Ne sera pas que les hommes ait à pardonner Dieu ; lui dont la mansuétude est légendaire ; qu'il ne soit qu'un parjure, un sacrilège ; voilà ce qu'est Dieu sa vérité.
Ne voudriez-vous pas que nous tuiions Dieu à nous deux ? Ce grand vierge au symposium qui sodomise des pots à laits ?
Nous ne devons rien à ce parfumeur des nuées ; ce qu'il passe de son temps ; c'est accroupis comme de ses enfant à leurs trouvailles ; ils s'enchantent à ses grandes heures de toute les tortures qu'il immisce aux beaux yeux des méchants.
Nous ne devons rien au cierge thuriréfaire ; cette grande diphtongue qui n'en finit plus de larmer. Il ne dit pas son nom ! sitôt que j'enverrais de quoi lui mettre à dos tout nos très chers juristes.
Le grand mal de Dieu n'est pas qu'il défasse ; mais qu'il refasse ce qu'il défait et défasse à nouveau.
Dieu aura violer ma mère qui fut la créature la plus innocente de toute l'humanité ; enfant il m'a fait tabassé : m'a octroyé ce grand sort qui me verra bien un beau jour criblé du feu de la mitraille ; il a fait convertir toute ma famille aux lois abrutis de l'Islam - il fait souffrir ainsi et rompt toute la jeunesse de ma femme - Dieu contre Dieu j'ai rangé mes armes dans toute la foi des hommes.
Je n'ai rien fait de Dieu. Il a fait de moi ce qu'il voulait. En quoi je lui ai servis plus qu'il ne m'aura jamais aidé.
Que Dieu aille au diable, il ne mérite que ça !
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