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Je vends mon droit de vote

  • Venehon
  • 24 janv. 2022
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 25 janv. 2022

Que soit-dit à ces messieurs les élus ! Mon pâratre le Maire ; va-t'en-guerre-républicain - si je n'ai pas bien droit comme de ces menus votilles auxquelles sont promises les Pardaillons à gauche, venu comme sans épée leur ancêtre, sans vote aucun ! tant leur petite-voix il faut dire est si claire et si voulue qui n'est plus même besoin que ces marots s'enjoignent !

Si je n'ai pas le droit ; si vous me retirez à force de plastique éléctorale ; à faire de ci de là vos oeuvres d'arts ; maquigner les droits, les gauches, promettre à qui veut - menacer la coulisse - si de la frappe à laquelle vous alloué l'argent du citoyen ; si je ne puis pas à ces causes-là ; venir ce jour de vote et mettre un billet Eric Zemmour !

Dieu, je déciderais alors qu'il sera grand temps que ce papier n'est qu'une charpie ; et comme tout les déchéts ; vous nous l'avez appris ; qu'il faudra bien que je le vende mieux qu'à que le jetter au puit !

C'est pourquoi ; je cherche un acquéreur - je serais reconnaissant à mes chers amis qu'ils m'indiquent les personnes militantes ou non qui, par manque de soutien ; ou je ne sais peut-être de provisions éléctorales ; qui m'indiquerait ces personne-là qui ne seraient peut-être qu'à 3 ou 4%.

Je me presse puisque j'aime à prendre une avance ; l'accompte je veux dire à ces moments de ma vie ou de plus ; comme je suis complet - l'argent s'évente comme sur une éolienne !

Voyez, point très difficille - mon vote peut donc être écolo-compatible ; et comme je suis très-pauvre, il peut aussi remembrer la canaille des communistes ; redorer la plume du héron ou que sais-je.

S'il le faut ; pour pas cher et promis sans falsification - je peux vendre à Babakker mon voteron ; mais pas grâce à mes gueux ! Je ne fais point la charité en pleine rue ; je ne vais pas éparpiller par monnaie-courante mon passe-droit comme si, enfin, celui-ci avait la valeur d'une vétille ; non-pas !

S'il ne vaut rien tout de même je sais que mes chers indigeste de la république me seront bien loisible à leur proposer mon service ; ô je pourrais grand-dieu me rendre à pas-neuf entre les cités-éclairés, grand pôle de la science et de ces lieux à mes amis je leur dirais : "ou vais-je passer un entretien d'embauche pour mon droit de vote ?"

On me conduirait dans ces tréfaux, trévaux, beauveau ou quoi donc ; enfin les émoluments du paysage ; ici gracile la femme en voile posée comme vierge molle entre Farid la barbe-à-rabais et le fils qui ne serre la main qu'avec ses gants.

"Un mécréant quand même mashallah ça vote bien comme on voudra"

J'acquiesse "wallah je vais le faire. "

Et Mamamouk qui s'en vient ; me fait signer son bas de jean et dit : "voilà, inch'allah t'as promis, t'as promis hein, tu r'viens pas dessus sinon c'est se dédire devant Allah."

Oh ! Que je me sens déchanté l'ami ; si c'est encore faire obligence à ce grand donateur que de parier ses droits aux hommes. Non ! Je prends sur ma table un effaceur et sur le jean du brun-pater ; j'efface au mieux qu'il faille - la signature que j'y avais mise.

Non ! Je n'ai pas encore trouver preneur - je peux aussi s'il faut, envoyer ma carte à distance où, le jour même de l'éléction me rendre avec l'acheteur et lui donner en main propre.

Je suis un homme qui sait très bien se rendre utile ; enfin ! s'adapter à Maçon aussi bien qu'à mes lieux.

Je vous le dis ; j'accepte je ne sais au premier venu qui me semblera un peu considéré la chose que moi je méséstime - si c'est pour faire plaisir ; moi le plus grand impartial ; jésus de la décénnie ; bien plus qu'un soufflet sur mes reins et pourtant je sais encore donner la preuve que je suis infaillible ; que je sais faire grand-dam la part des choses entre mes haines instruises, intelligentes, et vat ! si bonnes et bardés à un pays ; et l'inconséquence de ce petite feuilleton qui se gâte à ma poche : lui si véniel ami, jureur de mes dix-doigts et traitre bien en vogue - je sais qu'un de ces jours ce petit droit-de-vote qui m'ait octroyé sera devenu bien-rare à mes semblables ; suffrage censitaire, il sera devenu impossible de "voter pour sa haine" et ces chers mes amis, qui auront la grande sobriété commune de jeter par-dessus terre les hâleurs du pays ; seront comme leur enfants recyclés par l'Afrique.

Leur vote, d'abord mis à l'index comme les tonnes de revues sous Raymond Barre, Dieu garrant !

Nous y serons mis et nos visages et nos prénoms que nous soyons Corinnes ou pas - mais dam ils n'en finiront guère et bientôt nous reprocherons t-ils que nous autres Français qui auront été privé de vote ; que nous ne soyons pas assez productif pour la démocratie et que cela fausse les débats ; si bien nos messieurs voudront gratifié à loisir nos chers foutraques, nos tamboureurs d'Afrique redevenus ; et leur octroieront-ils comme des facilités à leur ilôts communautaires ; leur donneront-ils notre droit de vote comme ils donnèrent notre travail.

Si fait nos chers accapareurs, nouveaux légalistes, fidèles à la parution punique et de l'élégance en diable de leur condition ; ils nous feront à leur tour nos Africard l'aveu citoyen très coutûmier : ils iront chier dans les caissons éléctorales comme à leur pays dans les rivières.

Ce sera une manière de brunir les eaux comme de Moise ; plaie d'Egypte pour la France, nous serons bien.


 
 
 

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