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AUJOURD'HUI 14 JUILLET, NOUS FÊTERONS NOS MORTS

Venehon

14 juillet 2019


Comme ce sera sublime que de nous voir mourir une fois encore, Français à attendre toujours sur des jardins, dans des parcs, au-dessous des feux symboliques ; de se faire écraser par la joie de nos Arabes.

Pour leur victoire ou pour leur défaite nous aurons à cajoler nos cadavres ; il faudra bientôt nous recouvrir de honte. L'ignominie sans cesse recommencé, dupant tout-de-même de nos aveugles ; de ses agents-là du vacarme et de la vantardise, nous sera singulière et nous vaudra bien des soucis.

Plutôt qu'un recueillement autour d'une historiette républicaine, nous aurons à endiguer le vagissement de ses animaux-là, trop fiers de dénombrer au monde leur gaffes d'enfants mongoliens. Ils auront pour la première fois vaincus ou perdus sur le tard ; ils se créeront ainsi la belle légende qu'ils auront tant cherché dans leurs racines - cette qualification rachètera sûrement l'indépendance fadasse qui leur sert de cale-pied.

Ils ne se priveront pas d'anéantir les symboles, ayant trop souvent marqué leur désir de séparation ; de ce jour, s'ils ont la possibilité d'affoler le petit blanc paisible, qui aurait voulu, avec sa famille de femme et d'enfant contempler pour mieux apprendre et voir un peu d'une beauté lumineuse qu'on ne voit qu'une fois l'an, pour s'interroger sur les feux et sur l'Univers, sur la destinée de l'homme, enfin ! Non, chacun devra fuir, vile et lâche ou pleinement courageux ; nous serons éparpillés morts ou vifs par des voitures de chauffards et la police refermera sa bouche et la taira.

Ils auront au cours de la soirée, mêler leur pétards indigents à ceux des pompiers et auront blessés de nombreuses personnes ; vous verrez ainsi comme je dis vrai ! Ah comme je voudrais que de ce jour le grand retournement d’instinct surgisse une fois pour de bon ; qu'ils se réveillent ses blancs apathiques, se laissant affamés pour garnir la panse à tout les tartuffes sidéraux ; reveillez-vous enfin, après avoir manger devant vos yeux d'ânesse quinze courroux molletonnés en bain de sang ; que faudra t-il pour forcer vos bras à mendier la violence ! Le nanti même, bien-heureux de s'accointer à son mailleton d'âmes, se devra d'avertir ses amis, et feignant l'obligeance financière d'apparaître ; bientôt nous donnera-t'il de ces feuilletons célèbres de bourgeois trahissant leur condition première, afin d'agrandir la rue et l'amorce du peuple. Il y aura peut-être un nouveau rencard des Gilets Jaunes.

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